Quels sont les différents systèmes de ventilation ?

Il existe différents systèmes de ventilation :

La ventilation des logements a longtemps été laissée aux soins des conduits de cheminée et des multiples défauts d’étanchéité des constructions. On ne contrôle alors ni la circulation de l’air, ni les déperditions de chaleur. Ce système est souvent trop efficace en hiver, pas assez en été, et peut être perturbé par l’action du vent. Si les grilles sont bouchées, volontairement ou non, il ne fonctionne pas. Mais bien conçu en fonction des conditions climatiques et des caractéristiques de la maison, il peut la ventiler de façon satisfaisante.

L’air neuf entre dans le bâtiment par des grilles de ventilation dans les pièces de vie (le salon et les chambres) et l’air vicié est extrait par un ventilateur dans les pièces humides (la cuisine, la salle de bain et la buanderie). De cette manière, l’air traverse le logement dans son intégralité pour assurer un renouvellement d’air suffisant pour dépolluer (COV, CO2, allergènes) et déshumidifier l’air du logement. Dans le logement, si le renouvellement de l’air n’est pas assuré, il peut apparaître des moisissures, de l’humidité, une dégradation du bâti en général et des problèmes sanitaires pour les occupants.

Plusieurs systèmes sont possibles :

  • VMC autoréglable :

Système avec un débit fixe. Il ne s’adapte donc pas automatiquement aux besoins de ventilation comme le ferait une VMC hygroréglable. Il est possible de régler ponctuellement les entrées d’air. Puisqu’il ne s’adapte pas finement aux besoins du logement, ce système provoque une plus grande perte de chaleur en hiver.

  • VMC hygroréglable A :

L’ouverture des bouches d’extraction et la puissance du moteur s’adaptent aux besoins ponctuels de ventilation (humidité, COV et CO2 selon les options). Les entrées d’air ont un débit fixe. Offre un air intérieur sain tout en limitant les pertes de chaleur liées à la ventilation par rapport au système autoréglable (-10%). Ce système est éligible aux aides financières (CEE) si le caisson de ventilation est de classe d’efficacité énergétique B ou supérieure.

  • VMC hygroréglable B :

Les entrées d’air, les bouches d’extraction et la puissance du moteur s’adaptent aux besoins ponctuels de ventilation (humidité, COV et CO2 selon les options). Système le plus efficace aujourd’hui pour un air sain tout en limitant au maximum les pertes de chaleur liées à la ventilation par rapport au système autoréglable (-15%). Ce système est éligible aux aides financières (CEE) si le caisson de ventilation est de classe d’efficacité énergétique B ou supérieure.

  • Ventilation Positive Hygroréglable :

Le système de ventilation est ici inversé, l’air neuf est filtré et préchauffé avant d’être insufflé dans le logement qui se retrouve alors en surpression et l’air vicié est évacué par les grilles de ventilations des menuiseries. La surpression peut créer des problèmes de condensation et le préchauffage de l’air augmente les consommations du système de ventilation. Cependant, le peu de gaines nécessaires à l’installation du système permet de l’installer dans des logements où d’autres systèmes ne peuvent être mis en œuvre.

 

Entretien de la VMC simple flux :

Une VMC qui ne fonctionne pas correctement peut être bruyante, consommer beaucoup plus d’énergie et voir sa durée de vie amoindrie.

Les entrées d’air et les bouches d’extraction sont à dépoussiérer et nettoyer tous les 6 mois environ. Le caisson du moteur est à dépoussiérer tous les ans. La roue du moteur est à dépoussiérer au pinceau tous les deux ans. Les gaines sont à laver idéalement tous les 7 à 10 ans. Tout entretien doit se faire avec la VMC coupée.

Installation d’une VMC simple flux :

Il faut prévoir des grilles adaptées en façade, le plus souvent intégrées dans les menuiseries des fenêtres. Il faut aussi prévoir l’évacuation de l’air vicié: il peut se faire par le toit et les combles mais il est également possible d’installer les extracteurs d’air en façade. Enfin, pour assurer un mouvement d’air dans tout le logement même avec les portes intérieures fermées, il faudra s’assurer du bon détalonnage des portes.

Nous recommandons d’installer les grilles de ventilation à une hauteur supérieure à 1,80m par rapport au sol intérieur et orientées vers le plafond pour limiter l’inconfort en hiver.

En appartement, la ventilation peut se faire via un conduit collectif. Tout branchement d’extracteur sur conduit collectif doit faire l’objet d’une étude de faisabilité et être soumis à l’autorisation de l’AG (Règle de majorité art.25 b & f ou art.24 si étude).

Ce système limite les pertes de chaleur inhérentes à la ventilation : il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison et l’utilise pour réchauffer l’air venant de l’extérieur.

Il est constitué d’un circuit d’insufflation d’air neuf qui filtre l’air extérieur, le préchauffe au niveau d’un échangeur de chaleur et le pulse grâce à un ventilateur dans les pièces principales par le biais de bouches d’insufflation. Un circuit de récupération d’air vicié dans les pièces de service aspire et filtre l’air dans la cuisine, la salle de bains et les WC. Sa chaleur est récupérée au niveau de l’échangeur et transmise au circuit d’air neuf. L’air extrait est ensuite évacué à l’extérieur.

Cet équipement est plus coûteux qu’une VMC simple-flux et consomme plus d’électricité, mais il permet des économies de chauffage importantes en récupérant jusqu’à 70% (90% dans les systèmes haute performance) de la chaleur contenue dans l’air vicié extrait.

La récupération de chaleur par la VMC est particulièrement intéressante dans une maison bien isolée, avec une très bonne étanchéité à l’air, et qui nécessite peu de chauffage : une VMC double flux peut récupérer environ 1500kWh par an. L’économie réalisée est alors comprise entre 7 et 10% de la consommation de chauffage. La qualité de la mise en œuvre et de l’entretien sont primordiales pour garantir l’efficacité de ce type d’équipement. En collectif, la VMC-gaz évacue par le même réseau l’air vicié du logement et les produits de combustion d’une chaudière ou d’un chauffe-eau à gaz.

Ici, le principe est de renouveler l’air de chaque pièce de manière indépendante.On retrouve donc des extracteurs d’air indépendants dans chaque pièce humide. En contrepartie, on perd en sensation de confort. C’est un système adapté aux rénovations ne permettant pas l’installation de gaines.

Source : ADEME

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