Vitrages et menuiseries : comment améliorer leurs performances ?

Les coefficients des menuiseries proposées par les entreprises devront respecter les critères fixés par les différentes aides (voir la rubrique Aides financières). Voici un tableau récapitulatif des coefficients à connaître pour vérifier les performances des menuiseries :

A vous de vérifier la cohérence entre les matériels proposés et ceux installés, les caractéristiques précisées sur les devis devant être les mêmes que celles inscrites sur l’étiquette des menuiseries. Ci-dessous un exemple de descriptif présent dans la fiche technique d’une menuiserie :

La mention A-E-V vous permettra de comparer et de choisir un vitrage adapté à votre situation. Elle désigne la résistance de la menuiserie aux éléments Air, Eau et Vent. Ces trois résistances sont notées de manière croissante selon la performance de la fenêtre :

  • AIR : La perméabilité à l’air est notée de 1 (faible) à 4 (très bonne)
  • EAU : L’étanchéité à l’eau (pluie, intempéries) est notée sur une échelle de 1A (très faible) à 9A (très bonne). Si la note est suivie de la lettre B (comme par exemple 7B), la fenêtre est sensée être installée sous une avancée de toit : seule la partie inférieure de la fenêtre a donc été testée.
  • VENT : La résistance au vent est notée selon deux critères : la résistance à la pression (en chiffre) et la déformation de la fenêtre (en lettre). La déformation de la fenêtre est notée de A (faible) à C (très faible). La résistance à la pression du vent est notée de 1 (faible) à 5 (forte).

Selon le lieu d’habitation, les performances attendues peuvent varier. Par exemple dans le Sud, on privilégiera une fenêtre résistante au vent, tandis que dans le nord l’étanchéité à l’eau est plus importante. Voici un tableau pour vous aider dans votre choix :

Attention, si vous remplacez les fenêtres, pensez aux entrées d’air dans les pièces principales. Elles sont souvent placées en partie haute du châssis, la dimension de celui-ci doit être adaptée à la taille des entrées d’air. Mais leur seule présence peut être insuffisante pour maintenir une aération satisfaisante (voir le chapitre sur la ventilation).

La mauvaise étanchéité des menuiseries extérieures a été identifiée comme l’une des principales sources d’infiltration d’air. Afin de garantir une bonne étanchéité, il est essentiel de soigner le jointement entre le cadre et la fenêtre, et ce sur toute sa périphérie.  Il existe pour cela des joints d’étanchéité dilatants, tels que :

  • la gamme Compriband de Tramico
  • la gamme Illmod Trio ou Illmod 600 de Illbruck
  • la gamme Iso3 de ISO Chemie
    (liste non exhaustive)
Ces joints sont étanches à l’air et à l’eau, évitant du même coup les infiltrations d’eau de pluie. Les différents types de joints sont à choisir en fonction du type de pose de fenêtre : en tunnel, en applique ou en feuillure (voir schéma ci-dessous).

Trois méthodes peuvent être utilisées en fonction du type de menuiserie actuellement en place dans votre logement :

  • Changement de fenêtre avec conservation du dormant existant
    Rapide et sans dommage pour l’environnement immédiat de la baie (enduit, papier peint, baguette de finition, etc.), il nécessite toutefois un bon état du dormant de l’ancienne fenêtre. Il est réalisé en mettant en œuvre par recouvrement sur ce dormant une nouvelle fenêtre complète (dormant et ouvrant). Avec cette méthode, le châssis final est beaucoup plus massif. On perd en luminosité car la surface vitrée est moins grande. Il existe de plus en plus des risques de créer des ponts thermiques et phoniques si le nouveau dormant n’est pas parfaitement adapté et qu’il reste des interstices lors de l’emboîtement de l’ancien et du nouveau dormant.

  • Remplacement total de l’ancienne fenêtre
    Opération plus lourde et plus coûteuse que la précédente, elle nécessite souvent des travaux de maçonnerie plus importants qui ne pourront préserver la décoration autour des baies. Cette méthode est généralement retenue quand des contraintes d’ordre architectural existent. Le remplacement de la fenêtre complète (ouvrant et dormant) est la solution à retenir dans tous les cas où la fenêtre existante est en mauvais état. Elle apporte une isolation thermique et acoustique supérieure. À l’usage, c’est la solution la plus performante. De plus, elle conserve la luminosité préexistante.

  • Ajout d’une double fenêtre
    Il s’agit d’ajouter à la fenêtre existante une deuxième fenêtre, posée à l’extérieur ou à l’intérieur. Pour mettre en œuvre cette technique, il faut que l’architecture du bâtiment et la configuration des pièces le permettent. Pour assurer une bonne ventilation du logement, des entrées d’air doivent être mises en place dans les deux fenêtres.

Dans le cas particulier des loggias et vérandas, les dépenses d’acquisition de matériaux d’isolation des parois vitrées destinés à fermer une loggia ou à construire une véranda sont exclues du Crédit d’Impôt Transition Energétique et de l’Eco-Prêt à Taux Zéro.

En revanche, les dépenses d’acquisition de matériaux liés au remplacement de vitrages existants dans une loggia ou dans une véranda par des matériaux éligibles ouvrent droit, toutes conditions étant par ailleurs remplies, à ces aides.

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